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12. Mai 2010, Paris
Schlussveranstaltung des URBACT-Projektes EGTC
Conférence finale du projet URBACT "EGTC"1. Les agglomérations transfrontalières souhaitent poursuivre leurs échanges à l'échelle européenne
Comment transformer l'essai ?
Lors de la conférence finale du projet URBACT "EGTC", les 6 et 7 mai à Esztergom en Hongrie, les agglomérations transfrontalières partenaires1, accompagnées par la MOT, chef de file du projet, ont présentés les résultats de leur travail effectué depuis près de deux ans sur la gouvernance transfrontalière. Ils ont également discutés des suites qu'ils souhaitent donner au projet.
A l'invitation de l'un des partenaires, le GECT Ister-Granum, la conférence a réuni près de 80 personnes issues de 16 frontières en Europe, dont les représentants des institutions européennes : Commission, Comité des régions et Conseil de l'Europe. Les débats ont été ouverts à d'autres partenaires (comme l'ARFE) et agglomérations transfrontalières.
Du concret sur le terrain
Premier aboutissement : chaque agglomération a présenté son "Plan d'Action Local" visant à améliorer l'organisation de sa propre gouvernance transfrontalière. Tous les sites ont affirmé leur volonté de mettre à profit ce travail à l'échelle locale et de saisir l'effet de levier que peut apporter le projet et plus largement le programme URBACT.
Le projet a également mis en avant des enjeux locaux partagés par tous comme :
- La nécessité d'une volonté politique forte pour soutenir la coopération
- Des projets à calibrer selon l'échelle et les besoins de l'agglomération : dans les territoires très urbanisés, des thématiques comme les transports, l'emploi, la formation, le développement économique, l'environnement… sont par exemple prépondérantes, et la création d'une structure de gouvernance comme le GECT, qui apporte stabilité juridique et financière sur des projets "lourds", peut ici être très utile. La mutualisation de la "masse critique" pour justifier d'équipements nouveaux (sportifs, sanitaires…) est un autre enjeu du développement des territoires frontaliers, parfois moins urbanisés.
- Une question transversale est ressortie chez tous les partenaires : celle de l'importance de l'implication de la société civile. Il est essentiel en effet de travailler en transfrontalier non
pas seulement "pour" les habitants mais "avec" eux et les exemples de démocratie participative transfrontalière ont été mis à l'honneur durant tout le projet. La nécessité de rendre la coopération et le territoire transfrontalier visible et identifiable par tous est apparue presque comme une condition à la réussite du projet dans son ensemble.
Un soutien national et européen nécessaire - et affirmé
Le projet a mis en avant le besoin très important des sites locaux de bénéficier d'un soutien et d'une implication réels des acteurs nationaux et européens. Cette attente ressort d'ailleurs clairement dans les recommandations élaborées par les partenaires. A l'échelle européenne, elles portent sur 3 niveaux :
- Adapter les politiques européennes aux besoins des agglomérations transfrontalières
- Améliorer le dialogue en lien avec la Commission européenne
- Assurer une meilleure connaissance des enjeux transfrontaliers et développer un soutien technique au niveau européen pour les agglomérations transfrontalières.
Les représentants de la Commission européenne, du Comité des régions, du Conseil de l'Europe, présents à Esztergom, ont tous soulignés la qualité du travail, leur volonté de suivre les résultats et de travailler avec les partenaires sur les meilleurs moyens de mettre en oeuvre les recommandations du projet. Des réunions doivent prochainement être organisées.
Une plaquette présentant les résultats du projet a été publiée (disponible sur demande aux contacts ci-dessous). Elle contient notamment un CD-ROM avec l'ensemble des productions dont un "Manuel" reprenant la méthodologie, les bonnes pratiques, les plans d'actions locaux, les recommandations européennes…
Vers un deuxième projet ?
En conclusion, les partenaires souhaitent poursuivre les échanges, et même élargir le partenariat. Avec le soutien du programme URBACT, qui a également félicité la qualité du travail et du projet, les partenaires ont évoqué la possibilité de monter un deuxième projet URBACT, avec un partenariat élargi. Celui-ci pourrait porter sur un thème plus précis : celui de l'emploi2, traitant notamment de l'articulation transfrontalière à promouvoir entre les organismes de formations, les besoins des entreprises et les travailleurs de chaque côté d'une frontière.
Le projet n'est donc pas terminé et les suites s'annoncent tout aussi intéressantes à suivre !
Plus d’informations sur le projet : www.urbact.eu/egtc -
sur la MOT : www.espaces-transfrontaliers.eu
Contact MOT, communication : Domitille Ayral, +33 (0)1 55 80 56 86, domitille.ayral@mot.asso.fr
Contact MOT, projet : Ludivine Salambo, +33 (0)1 55 80 56 92, ludivine.salambo@mot.asso.fr
1 Expertising Governance for Transfrontier Conurbations – le projet réunit six agglomérations transfrontalières : l’Eurodistrict Trinational de Bâle (France/Allemagne/Suisse), l’Eurodistrict de Strasbourg-Ortenau
(France/Allemagne), l’agglomération de Frankfurt (Oder)-Slubice (Allemagne/Pologne), Lille Métropole pour l'Eurométropole Lille-Kortrijk-Tournai (Belgique/France), l’Eurorégion Ister-Granum (Hongrie/Slovaquie) et l’Eurocité Chaves-Verín (Portugal/Espagne). La MOT est le chef de file du projet.
2 Le prochain appel à projets du programme URBACT devant être lancé en janvier 2011, avec une thématique resserrée sur les questions urbaines liées à l'emploi